Conversation avec un citoyen mécontent :
Vous avez mis un commentaire sur mon blog « autopsie d’une famille » http://rpplbis.blog.lemonde.fr/rpplbis/
Salutations citoyennes
Bonjour
> Les choses se sont passées comme je les ai dites. Je réclame ma dignité de citoyen et celle de mes enfants, le bénéfice de la loi. Experts et juges, sont envers moi faux témoins, diffamateurs, injurieux, harcelant (répétant sans cesse « il veut le faire père et la mère ») une centaine de fois….
> Allez lire les entrées « enquête sociale » sur mon blog.
> Au lieu de vous étonnez, ouvrez les yeux, analysez ce qui se passe vraiment. Et si vous avez les moyens de nous sortir de cette destruction de nos droits, nous sommes preneurs. Que faire quand la justice rejette le dossier contradictoire et publie des textes de mensonges, de haine, de bêtise d’une violence extrême pour « justifier » ses décisions. Allez les lire, ils sont sur mon blog.
> Salutations citoyennes
Et voici ma réponse :
Monsieur,
J’ai lu attentivement votre « autopsie d’une famille ».
Je tiens à vous dire, que, travaillant dans une étude d’avoués, je traite les dossiers jusqu’à son arrêt.
Je suis toujours très étonnée de lire vos propos.
Je ne vais pas vous expliquer comment je fais mon travail, car vous avez une idée arrêtée sur la question sur « les avoués ».
Maintenant reste à savoir si vous avez bien tout compris du travail d’un avoué ou, si malheureusement il n’était pas compétent, ce qui m’étonne !
Il faut comprendre pourquoi l’arrêt a été rendu dans ce sens et non dans le vôtre.
Chaque cas de divorce est différent.
Aviez-vous un avocat devant la Cour d’Appel ?
Il faut tout analyser avant de prendre une décision et c’est, ce que font les Juges.
Je tiens à vous rappeler les fonctions d’un avoué :
L’ »avoué » est un officier ministériel qui, sauf dans certaines matières pour lesquelles son ministère n’a pas été rendu obligatoire, dispose du privilège de postulation pour engager des procédure et pour conclure devant une Cour d’Appel. Il n’existe d’exception à cette règle que dans les matière relevant du droit social. Cette compétence limitée aux actes du procès se déroulant devant une Cour d’appel a amené la Cour de cassation à juger (Cass. Com. – 29 novembre 2005. BICC n°636 du 15 mars 2006, N° 495)que la déclaration de créance équivaut à une demande en justice et que la personne qui déclare la créance d’un tiers doit, si elle n’est pas avocat, être munie d’un pouvoir spécial donné par écrit qui doit être produit, soit lors de la déclaration de créance, soit dans le délai légal de cette déclaration. Tel est était le cas de l’avoué en ce que le mandat général de représentation en justice qu’il détient ne concerne, quant à ses modalités d’exercice, que la procédure pendante devant la cour d’appel.
J’ai 11 ans d’ancienneté chez les avoués, et bientôt je vais perdre mon travail comme 2600 de mes collègues.
Mais ce n’est pas grave pour vous, mais pour moi çà l’est.
En effet, tout justiciable aura les conséquences de cette suppression d’avoués.
Il faut réfléchir et analyser les conséquences :
S’il n’y a plus d’avoués, ce n’est pas grave, pour vous, et comme beaucoup d’autres, car l’avocat prendra le relais.
Oui, mais à quel prix ?
Avec quel moyen ?
Il faut analyser les conséquences pour le client !
Et les conséquences pour ses salariés où il y a 90 % de femmes et 50% de mères de famille avec des crédits sur le dos.
Il faut dire qu’au moins 50% de ces femmes ont plus de 45/50 ans. Comment vont-elles faire pour retrouver du travail ?
Aucun personnel ne pourra aller travailler chez les avocats, leur qualification est différente, c’est bien pour çà, que les avocats font appel aux avoués et qu’ils demandent conseil également auprès des avoués.
Nous nous battrons contre le rapport Attali et sa suppression des avoués.
Nous avons d’ores et déjà manifesté les 21 février et 6 mars 2008 et nous continuons à nous battre pour le maintien de la profession.
Ne connaissant pas votre dossier, c’est tout ce que je peux vous dire pour défendre les avoués.
Cordialement,
PAS DE REPONSE DE CE CITOYEN A CE JOUR